Récapitulatif des DW

Pour commencer, un petit topo rapide sur le Dominant White (DW) :

 

Ce sont de multiples allèles, on en compte actuellement une trentaine différents. Le gène blanc dominant est situé sur le KIT, comme le Tobiano, le Roan et le Sb1. On le relie également au gène Extension qui se situe sur le même chromosome ECA3. Il est composé de 21 exons qui peuvent être touchés différemment (mutation non-sens, faux-sens, insertion, délétion, mutation par site d’épissage)

 

Au cours d’un développement embryonnaire normal, les cellules des futurs mélanosomes migrent de la crête neurale (sur la ligne du dos) de chaque côté du corps. Elles font ensuite jonction au niveau de la ligne ventrale et des membres. Le DW produit une protéine non fonctionnelle, qui empêche les mélanocytes de se développer correctement, d’où une couleur blanche à la fois sur la peau et sur le poil. C’est aussi pour ça que le blanc se voit en priorité sur les membres, et qu’il atteint le dos en dernier. 

 

Selon les endroits que les mélanocytes ne peuvent pas coloniser, en interne ou en externe, on aura de potentielles pathologies liées. Globalement, on ne retrouve pas de surdité, ni de chevaux aveugles, mais plutôt des formes homozygotes ou pseudo homozygotes qui sont létales in utero, c’est à dire que la jument coule tôt pendant la gestation. Ce n’est évidemment pas le cas de tous les DW.
On peut relever également que le DW19 provoque un blocage de la croissance des organes reproducteurs chez le mâle et la femelle, et qu’il n’est donc pas à préconiser.